Les piliers de l’apprentissage de la musique

Les piliers de l’apprentissage de la musique

Pilier 0 : le émotions

Pilier 1 : le chant et la danse

Pilier 2 : la pratique d’un instrument

Pilier 3 : l’oreille musicale et l’harmonie

Pilier 4 : la lecture

Les émotions

L’erreur à ne pas faire lorsqu’on apprend un nouveau morceau, c’est de commencer à essayer de l’analyser rationnellement (comme une dictée musicale en quelque sorte).

Quand vous voulez apprendre un morceau, écoutez le d’abord plusieurs fois avec votre cœur, en essayant d’être ouvert au maximum aux émotions.

Vous aurez tout le temps après de le décortiquer pour apprendre à jouer les différentes parties.

Le chant et la danse

Pour beaucoup de gens (y compris des musiciens confirmés), chanter devant du monde (et je ne parle devant un public en concert) pose un problème.

Il ne s’agit pas de ça, pour apprendre la musique, il vous faudra chanter, mais si vous êtes timide vous murmurer dans l’intimité de votre chambre, ça marchera pareil.

Pour ce qui est de la danse, il aurait été plus précis de parler de « rythme corporel », ou une expression dans le genre, mais ça manquait d’impact.

Il ne s’agit pas de danser « vraiment » (encore que la pratique de la danse est évidemment bénéfique pour tous les musiciens), mais d’utiliser son corps pour comprendre le rythme.

Ça peut être taper dans ses mains, bouger le corps, taper la mesure avec les pieds.

Votre premier instrument de musique est votre corps.

La pratique d’un instrument :

On a souvent tendance à penser que la pratique de la musique se résume à la pratique d’un instrument : ça n’est pas tout à fait vrai, mais pratiquer un instrument est certainement le meilleur moyen d’apprendre la musique.

Je me souviens qu’au collège on essayez d’apprendre la musique aux enfants avec la flûte à bec.

A mon avis cet instrument n’est pas adapté à l’initiation à la musique.

  • C’est un instrument qui a l’air facile à jouer mais qui ne l’est pas temps que ça (les doigtés sont difficiles et l’émission du son, si elle est plus facile à la flûte à bec qu’à la flûte traversière, n’est pas d’un apprentissage immédiat)
  • Il ne permet pas d’aborder les notions d’harmonie (pour simplifier : il ne permet pas de jouer plusieurs notes en même temps
  • Enfin, la flûte à bec n’est pas du tout adaptée à l’apprentissage du rythme.

Sur musique Facile, on vous propose d’apprendre la musique avec des instruments intuitifs, comme la kalimba ou le tongue drum, faciles à jouer dès le premier contact, et complets pédagogiquement.

L’oreille musicale et l’harmonie

L’oreille musicale, à moins d’être frappé d’amusie, tout le monde l’a.

On est en effet tous capable d’apprécier de la bonne musique et… de grimacer lorsqu’il y a une fausse note !

On comprend en général sous le terme d’« oreille musicale » tout un ensemble de d’habilités plus ou moins difficiles à acquérir, plus ou moins utile pour jouer de la musique, et… complètements inutiles pour l’apprécier.

Sur le site de musiqueFacile.fr on va axer le développement de l’oreille musicale sur la capacité de reproduire des mélodies et des accompagnements (harmonies) d’oreille avec son instrument.

La lecture

Savoir lire la musique n’est pas indispensable pour en jouer, mais il est vraiment dommage de se priver de cet outil pour apprendre de nouveaux morceaux, se créer un répertoire, et jouer avec d’autres musiciens.

Apprendre à lire la musique fait souvent peur aux débutants qui vont préférer des systèmes de notations qui semblent plus faciles (les tabalatures de kalimba par exemple). Mais le système des tablatures, s’il est utile pour apprendre des doigtés lorsqu’on débute, est très peu efficace pour noter des morceaux entiers.

De plus la notation classique de la musique (notes et portées) est universelle et permet d’accéder à une infinité de morceaux et à des logiciels d’écriture gratuits et pratiques, comme Musescore.

Alors su ce site, on va vous accompagner pour apprendre à lire et écrire la musique à votre rythme.